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Evènements du 23 juin : Amnesty demande des comptes‏

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amnesty-international-300x300 Evènements du 23 juin : Amnesty demande des comptes‏La section sénégalaise d’Amnesty international a demandé, lundi,l’ouverture immédiate d’une enquête par le Procureur de la République sur les allégations de torture faites par des personnalités politiques et du mouvement ‘’Y en a marre’’ lors des évènements du 23 juin.‘’Le procureur doit ouvrir une enquête car c’est extrêmement grave que des allégations de torture ont été faites par des personnes retenues dans le commissariat central et qu’aucune enquête n’a été ouverte pour sanctionner les auteurs’’, a dit Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal.‘’On a vu à la télévision comment ces personnes ont été torturées et aucune mesure de suspension immédiate n’a été prise à l’encontre de ces gens qui ont été clairement identifiés par leurs victimes’’,a-t-il fustigé, en marge de l’atelier sur ‘’le fonctionnement efficace de l’Observateur national des lieux de privation de liberté au Sénégal’’.Le directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal a fait part de son indignation devant le traitement réservé aux forces de l’ordre en cas de bavure. Au Sénégal, les ‘’gendarmes et les policiers ne sont pas inquiétés, ni sanctionnés lorsqu’ils commettent des violences sur des personnes’’, a-t-il dit.Le Sénégal a été secoué les 10 derniers jours du mois de juin par des séries de manifestations. Le 23 juin, des partis de l’opposition et des organisations de la société civile ont organisé des manifestations à Dakar et dans plusieurs villes du pays pour protester contre une modification constitutionnelle qualifiée de ‘’monarchique’’.Au cours de ces manifestation, des responsables du mouvement ‘’Y en a marre ‘’ ont été arrêtés par la police. Après leur libération, ils ont déclaré avoir été victimes de sévices corporels dans les locaux du commissariat central de Dakar.De son côté, le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Alioune Tine, avait été brutalisé par des nervis au service d’homme politique proche du pouvoir. Il avait été hospitalisé, par la suite, pendant quelques jours.

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