D’après un rapport de Transparency International, l’Angola fait partie des dix (10) pays les plus corrompus d’Afrique. Ex aequo avec le Tchad, la RDC et la Libye, l’Angola tient la 168ème place. Après 27 ans de guerre civile, la corruption est ancrée dans tous les domaines. En 2011, 70% de la population survivait avec moins de $2 par jour. Pourtant, l’Angola est l’un des premiers producteurs de pétrole et Luanda, sa capitale, l’une des plus chères à vivre. José Edouardo Dos Santos est au pouvoir depuis 33 ans. Les législatives du 31 août 2012, remportées par son parti, le MPLA, lui ont permis d’être reconduit pour cinq ans à la Présidence. En effet, José Eduardo dos Santos a réussi à se maintenir au pouvoir sans jamais avoir été élu au suffrage universel direct depuis 1979.
La corruption représente environ 5% du produit intérieur brut de l’Angola, avait estimé Alves da Rocha, économiste de l’université catholique d’Angola ; ces 5% du PIB angolais représentaient déjà 4 milliards de dollars en 2008 dont la grande part revient à la famille du président, aux dignitaires de l’armée angolaise et du MPLA.
Pour donner une idée du caractère foncièrement corrompu du régime du Président dos Santos, constatez vous même l’étendue du pouvoir économique de sa fille Poderosa Isabel dos Santos
Voilà un autre Président africain qui va mourir au pouvoir en laissant un peuple affamé au nom de la folie humaine. Dans l’enclave de Cabinda où sont extraits presque 80 % du pétrole angolais, une guerre civile s’y déroule sous la direction principale du Front de Libération de l’Enclave du Cabinda. Le régime de fer de dos Santos tue, torture et exile de braves gens dont le seul tort est de défendre la Démocratie, la Justice et la Liberté.
L’Angola est l’exemple type de l’Etat corrompu et de la mauvaise gouvernance en Afrique car malgré ses richesses, sa population est l’une des misérables au monde.
Seydina Oumar Touré
