A monsieur le ministre des Transports aériens
A monsieur le ministre des Infrastructures
A monsieur le ministre de l’Énergie
A monsieur le fils du président de la République du Sénégal
Dans votre lettre, vous dites combattre toute idée de dévolution monarchique croyant pouvoir émouvoir les sénégalais. Apparemment vous êtes en marge des attentes des sénégalais après les événements du jeudi 23 juin passé où toute une nation a fait bloc au péril de leur vie, versant sang et sueur durant cette matinée devant les portes de l’assemblée nationale pour dire Non au projet de loi de vice-présidence qui ne visait qu’à vous frayer un raccourci pour loger définitivement au palais de la République en tant que chef suprême de la magistrature et gardien de la constitution. Une constitution que votre père prend comme les règlements intérieurs d’un tour de famille au nom de Wade.
Votre père, le président de la République du Sénégal, après 26ans d’opposition, de combat pour donner la démocratie son importance dans notre Sénégal n’a rien trouvé d’autre que de mêler la consanguinité dans les plus hautes sphères de l’État. Et vous, pour en rajouter vous osez nous écrire nous peuple offensé, nous peuple déçu et outragé, vous osez nous écrire une lettre ouverte pour juste espérer qu’on vous croit quand vous dites que vous combattez une dévolution monarchique. Vous ne semblez vraiment pas analyser la teneur des manifestations passées.
Monsieur le ministre ne pensez-vous pas vous avez fait une erreur de conjugaison, car sachant que vous êtes l’exemple physique de cette idée de dévolution monarchique pourquoi ne pas admettre que les sénégalais dans leur majorité ne vous aiment, avoir la grandeur de reconnaitre cela pour ensuite démissionner de vos responsabilités et vous donnez à la justice comme vous en êtes conscient au point de dire que comme tout être humain, vous demandez à être entendu, jugé sur des actes vérifiés et donc probants et non sur des rumeurs sans fondement. Il n’est pas trop tard, car plutôt vous le ferez mieux ça vaudra pour vous.
En écrivant cette lettre ouverte, vous savez bien et devinez bien que personne ne croira à vos propos.
Monsieur le ministre, juste vous dire que ceux qui vous conseillent ou qui vous poussent à vous prétendre présidentiable vous narguent. Commençant par votre père, votre mère qui au lieu de penser à vous sauver des sénégalais laisse faire, et tous les conseillers et collaborateurs qui vous assistent, vous poussent vers une chute fatale pour votre personne physique comme morale, car dehors le peuple vous hait, le peuple vous méprise monsieur le ministre. Sachez que tout ce que le peuple garde contre votre vieux père risque vous être déversé.
Monsieur le ministre, essayez de nous faire croire que le projet de dévolution monarchique est de l’intox montre que vous ne respectez pas l’intelligence des sénégalais qui ont élu votre père. Vous pensez que l’argent et la presse, votre presse à vous, vous éliront mais vous vous trompez. Sachez que vous rêvez debout si vous croyez que vous avez le même destin que le Président Ali Bongo.
Ce projet de dévolution monarchique que vous niez actuellement est effet un projet franc-maçonnique que votre père veut coute que coute concrétiser avant sa mort comme le défunt Omar Bongo y a été obligé pour la continuité de ses projets maçonniques.
Votre père le président Abdoulaye Wade, après multiples propositions et tentations à celui qu’il prenait comme son fils d’emprunt et dont il espérait une soumission totale tant intellectuelle que spirituelle, Idrissa Seck lui a refusé catégoriquement toute adhérence dans cette obédience que toutes les religions condamnent. D’où son acharnement à dire que si Idrissa Seck veut devenir Président, il n’a qu’à suivre les rangs. Tout le monde sait que s’il s’agit des rangs du Parti démocratique sénégalais Idrissa Seck est deuxième et votre père lui-même a rayé le poste de numéro 2 dans le parti. Maintenant reste le rang de la Franc-maçonnerie, et sachant que le temps presse pour lui il se retourne vers l’option « je dirais à maman que tu as bien travaillé ». Vous qui malheureusement n’avez aucune culture sénégalaise comme le cas d’Ali Bongo au Gabon, peine à se faire aimer pour pouvoir gérer la continuité des projets maçonniques de votre père.
Monsieur le ministre, le rêve est certes permis mais il se concrétise avec la manière et depuis le début vous et votre père avaient engagé la mauvaise manière, soyez surs le Sénégal est maintenant debout et fera face.
Les meurtres par sacrifice n’y pourront rien, les dérives peuvent s’accélérer, les intimidations et corruptions peuvent continuer, mais sachez que vous êtes au début de votre fin.
Monsieur le ministre, si vous avez remarqué jusque-là je n’ai pas encore prononcé votre nom car vous ne représentez rien pour les sénégalais dans leur majorité et vous ne représenterez jamais rien si ce n’est être celui qui payera les pots cassés après la présidence de votre père.
Pour l’instant, je respecte les institutions même si bafouées de mon cher pays en vous adressant mes salutations les plus respectueuses, mais inchAllah après le mandat de votre père sachez que vous aurez beaucoup de comptes à rendre au peuple sénégalais et Dieu sait que c’est pas les forces Licornes françaises qui sauveront votre peau de citoyen français devant la justice sénégalaise.