Les édifices saccagés se comptent par dizaine. De Mbour en passant par Malika, Yeumbeul, Guédiawaye, Patte d’oie, Yoff et Ouakam. En effet, A Mbour, les jeunes ont pris à partie les locaux des impôts et domaines et l’agence Senelec de la localité qu’ils ont pillés. Des papiers et des ordinateurs sont sortis et brûlés dans la rue.
Même cas de figure à Malika où la mairie et la maison des femmes sont aussi saccagées. Les jeunes en furie n’ont rien laissé sur les lieux. A quelques kilomètres à Yeumbeul, les jeunes ont détruit à l’agence Senelec de la localité. Ils ont mis en minorité les policiers et ont assiégé les rues, la Senelec et tout à fait début le poste police où une arme et des casques anti émeutes ont été confisqués par les assaillants.
A Golf et aux parcelles assainies, les jeunes ont été plus déchainés. Du croisement «pharmacie Golf» au rond point «Case ba» des foyers de tension sont notés un peu partout. Les jeunes manifestants ne se sont pas seulement contentés à barrer les routes. Ils se sont attaqués aux locaux des impôts et domaines de Pikine-Guédiawaye nichés à Fadia. Ils ont tout détruit. Les vitres sont cassés, des bureaux mis en feu, des ordinateurs pillés, bref tout le bâtiment est mis à sac. Les assaillants ont fait la loi pendant plusieurs heures sans être inquiétés par la police ni la gendarmerie. Les manifestations se sont prolongés tout au long de la route des niayes. Même la police des Parcelles assainies n’est pas épargnée. De tous les côtés, les pierres ont jailli, le feu flambe. Les policiers las de balancer des grenades lacrymogènes se terrent dans leur coin.
Sur la VDN et à Yoff, c’est le même décor. Des manifestations qui sèment le désordre, des gendarmes qui les pourchassent. Cependant, ils n’ont pu faire le poids face au nombre impressionnant de jeunes et de foyers de tension. Pendant que les forces de l’ordre cherchent à sécuriser la permanence du Parti démocratique Sénégalais (PDS au pouvoir), certains manifestants se sont dirigés au domicile du ministre de l’Elevage et maire de Yoff, Oumou Khairy Gueye Seck. Ils l’ont complètement pillé. Du salon à la chambre à couchée rien a été laissé en rade. Dans la cour, les stigmates sont effarants. Les vitres cassés, des brulures et des débris jonchent le sol. A Ouakam, les jeunes après avoir saccagé encore une fois l’agence de la Senelec, ils ont voulu s’en prendre au monument de la renaissance. Cependant, les gendarmes sont arrivés en renfort et les militaires sont venus leur prêter main forte. C’est seulement avec cette tactique qu’ils ont pu repousser la charge des jeunes manifestants déterminés à tout mettre sens dessous dessus en représailles aux nombreuses et longues coupures de courant.
Sources : El malick Seck | Mardi 28 Juin 2011
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Nul doute que le projet de réformeconstitutionnelle a pour but de favoriser l'accession au pouvoir du fils du président sénégalais Abdoulaye Wade.
Des manifestations au Sénégal contre une réforme de la Constitution ont tourné jeudi à l'émeute, faisant plusieurs blessés. Ce projet qui vise à élire simultanément, à compter de 2012, un président et un vice-président au Sénégal, a pour but, selon ses détracteurs, de faciliter l'élection d'un "ticket" du président Abdoulaye Wade et de son fils. Dans sa version initiale, ce "ticket présidentiel" pouvait être élu dès le premier tour avec seulement 25% des voix.
Les affrontements les plus intenses ont eu lieu jusqu'en début d'après-midi aux abords de l'Assemblée nationale, alors que les députés examinaient en séance plénière le projet de loi sur ce très contesté "ticket présidentiel".
Policiers anti-émeutes et gendarmes peinaient à contenir des manifestants en colère. Plusieurs personnes ont été blessées dans ces manifestations. Parmi les blessés figure Alioune Tine, président de la Rencontre africaine des droits de l'Homme, à la pointe de la contestation contre le projet de réforme constitutionnelle. Il se trouvait en compagnie de l'ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio lorsqu'il a été attaqué par des présumés hommes de main d'un responsable du parti présidentiel.
Karim Wade, "super ministre"
Le projet de réforme de la constitution envisage qu'"en cas de démission, d'empêchement définitif ou de décès en cours de mandat, le président de la République est remplacé par le vice-président" qui, en tant que nouveau chef de l'Etat, pourra nommer et révoquer un nouveau vice-président. Ce projet de réforme est soumis au parlement à huit mois de la présidentielle de février 2012, à laquelle sont annoncées plusieurs candidatures, dont celle du président Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis 2000.
Ces dispositions sont parmi les plus décriées par l'opposition et la société civile, mais aussi par des membres de la majorité présidentielle. Beaucoup soupçonnent le président Wade, 85 ans et candidat à sa propre succession, de vouloir se faire réélire, avec un minimum de voix, pour ensuite céder le fauteuil à son fils, Karim Wade, actuellement un de ses ministres.
La France, ancienne puissance coloniale, et les Etats-Unis ont regretté qu"une réforme aussi importante soit présentée aux députés, à quelques mois du scrutin présidentiel, sans grande concertation.
"Les Etats-Unis sont préoccupés par le fait qu'une loi constitutionnelle, qui modifierait de façon aussi fondamentale le système utilisé pour élire le président du Sénégal depuis cinquante ans, ait été proposée sans faire l'objet d'un débat approfondi, significatif et ouvert", selon un communiqué.
Paris s'est également dit "surpris" que la réforme constitutionnelle "n'ait pas été précédée d'une large concertation".
Ne nous laissons pas faire; Combattons la dictature rampante de Abdoulaye Wade et de son régime, l'un des plus corrompus au monde. Seydina Oumar Touré
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